En sa double qualité de citoyen américain naturalisé et de francophile à vie, l'auteur de ces lignes a visionné la rencontre France-USA de football féminin en toute impartialité. En revanche, il serait permis d'imaginer que deux Américains dont il est question dans le plus récent article que nous avons publié, ont dû rire dans leur tombe après la victoire de l'équipe américaine. Exactement cent ans après le jour de la signature du traité de Versailles (le 28/06/1919), le Président Wilson doit avoir savouré le goût de la revanche sur Georges Clemenceau, le Tigre, qui s'opposa à lui tout au long des négociations menant au traité. Wilson dut encourager les joueuses étoilées à qui
Météo-France a fait un accueil chaleureux et qui se sont révélées être de véritables tigresses lâchées dans la touffeur du Parc des Princes (45.90C). De même, l'ex-épouse américaine de Clemenceau, Mary, a dû goûter des instants de revanche sur le pays qu'elle avait adopté, mais dont le président du Conseil l'avait traitée si ignominieusement, ainsi que nous l'avons narré dans l'article publié à l'occasion du centenaire du Traité.
Mais Georges, qui ne s'avouait jamais vaincu, aurait pu interpréter le résultat de 2 à 1 différemment : « Un but pour Mary Clemenceau, un pour Woodrow Wilson, et un autre pour moi. Donc, il y a égalité, foi de Père la Victoire ! ».
Jonathan G.
Lecture supplémentaire :
A cheval et a bicyclette...Clemenceau et le sport
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